La nature n'est pas dans toutes le traditions religieuses, l'oeuvre d'un Dieu créateur. Toutes ne placent pas l'être humain au sommet de la création, ou au centre du cosmos. Mais, depuis des millénaires parfois, toutes les traditions affirment que le destin de la nature et celui de l'humanité sont étroitement liés. Cette conscience écologique s'exprime dans des rites invitant à célébrer les bienfaits d'une nature dont l'être humain n'est pas le propriétaire tout-puissant. Car , au-delà de leurs différentes croyances, les traditions spirituelles considèrent, chacune à sa manière, qu'il n'en est qu'un des éléments, solidaire de tous les autres. Il y a ainsi entre elles une convergence pour rappeler à l'être humain sa responsabilité dans l'équilibre du monde. D'une façon ou d'une autre, chacune lui demande d'user de ce bien commun avec modération afin d'en préserver l'harmonie profonde. Ce fonds spirituel est commun à toute l'humanité. Les philosophes de l'Antiquité gréco-romaine l'ont mise eux aussi en garde contre sa propension à la démesure - hubris. Comme Lucrèce, un siècle avant notre ère: "Si l'on se conduisait par les conseils de la sagesse, l'homme trouverait la suprême richesse à vivre content de peu, car de ce peu jamais il n'y a pas de disette."
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